victimes attentat

MAGHREB CONFIDENTIEL
(Mercredi 23 octobre 2002)

TRIPOLI
Le business Français au Nirvana de la Jamahiriya.

Surfant sur la visite le 18 octobre sous la tente du colonel Kadhafi, à Tripoli, de Dominique de Villepin, le chef de la diplomatie française et la tenue d'une commission mixte franco-libyenne ( la première depuis des lustres ) à Paris, les milieux d'affaires françaises se bousculaient le 22 octobre autour des représentants de la Libye à une réunion organisée par la Chambre de commerce internationale de Paris (CCIP). Les places étaient chères sur le podium pour êtres visibles par les "envoyés" du "Guide". Bruno Ribeyron-Montmartin (Total Fina Elf) n'a pas caché les ambitions libyennes de porter sa production de 1,3 à 3 millions b/j d'ici 2010, de quoi crever tous les plafonds de l'OPEP. Serge Bradan de Vinci savait que sa langue ne pouvait fourcher devant un contrat de 250 millions $ de canalisations. Jérôme Barthe d'Alstom était également très très volontaire, compte tenu des commandes libyennes à son groupe. Bruno Reptin de Thalès International voyagerait déjà sur la couverture aérienne globale du pays. "Civile" of course... Ali Ghadim (General Electric Company), Bernard Valluis (Soufflet), Mohamed El Mansouri (Saker Akhdar Cie), Brogitte Truelle-Hugon (CDM Lavoisier) avaient également joué des coudes pour être sur la liste des intervenants. C'est Mohamed Ramada Abdulhoul de la Libyan Foreign Board qui avait été chargé d'expliquer aux investisseurs français le modus operandi pour signer les contrats dans son pays.