victimes attentat

(vendredi 5 décembre 2003, 7h05)

Arrivée du roi du Maroc et du dirigeant libyen Kadhafi à Tunis

Le roi Mohammed VI du Maroc et le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, sont arrivés jeudi soir à Tunis pour participer au premier sommet euro-maghrébin du "Dialogue 5+5" qui s'ouvre dans la capitale tunisienne vendredi après-midi, apprend-on de source officielle.
Le souverain marocain, qui a été accueilli à son arrivée à l'aéroport international de Tunis-Carthage par le Premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi, a salué le drapeau au son des hymnes nationaux des deux pays et passé en revue un détachement des trois armées qui rendaient les honneurs.

Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, était arrivé quelques heures plus tôt à Tunis pour participer au 5+5.

M. Bouteflika et le roi Mohamed VI du Maroc vont se rencontrer à ce sommet, alors que l'Union du Maghreb Arabe (UMA, Algérie, Maroc, Tunisie, Libye et Mauritanie) est paralysée depuis près de dix ans en raison du conflit sur le Sahara occidental dans lequel les deux pays sont impliqués.

Quant au Numéro Un libyen qui était venu par la route depuis Tripoli, il a été accueilli au Palais présidentiel de Carthage au cours d'une cérémonie par le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali.

Tous deux ont salué le drapeau au son des hymnes nationaux des deux pays et passé en revue un détachement de la garde présidentielle qui rendait les honneurs.

Le colonel Kadhafi participera au sommet du "Dialogue 5+5" ainsi que le président français Jacques Chirac, qui achève une visite d'Etat de trois jours en Tunisie.

Le dossier de l'indemnisation des victimes de l'attentat du DC-10 d'UTA devrait être évoqué à Tunis après un nouvel échec des négociations avec la Libye, les familles des victimes ayant appelé les autorités françaises à agir dans le cadre du sommet "5+5" pour obtenir de Tripoli une indemnisation définitive.

La Tunisie, qui a tenté de faciliter les négociations, devrait mettre à profit ses meilleures relations avec la Libye pour aider à un dénouement du problème, estime-t-on à Tunis.

"Nos espoirs se tournent vers le sommet 5+5 de Tunis", a indiqué un communiqué des familles des victimes demandant aux pouvoirs publics français et aux représentants des 17 autres Etats dont des ressortissants ont été tués, de maintenir leurs efforts pour qu'elles obtiennent justice.

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